Curriculum Vitae

DESSY François, M. , Avocat.

Belgique - Huy -  08/03/1980

Belge, marié, 2 enfants

 DESSY François

 M.

 Belgique - Huy -  08/03/1980

 Belge, marié, 2 enfants

 Avocat.

Langues maîtrisées en sus de ma langue maternelle : anglais (Erasmus UCE Birmingham) – néerlandais rudimentaire

•  Candidature en droit FNDP juin 2001 distinction ;

•  Licence en droit UCL   juin 2003 grande distinction ;

• Parmi les premiers d’auditoire en Histoire des Institutions Belges Paul Wynants, en Histoire constitutionnelle, Histoire des idées politiques Bruno Colson ou droit des contrats (Patrick Wéry).

• Travail en droit de la procédure pénale (2000) « L’impartialité du juge : les conséquences de l’affaire Connerotte » - La plus grande distinction ; 

• Travail de fin d’étude « La finalité sociale : Pierre de touche ou pierre d’achoppement du droit des groupements » (2003) 105 p.  La plus grande distinction ;

• Formation 1 an Paris I la Sorbonne I Droit privé 2003-2004 - La Sorbonne mémoire non exécuté ;

• Lauréat de plusieurs concours d’écriture (concours de nouvelles, concours la libre-Montblanc en 2010, Flamme Vives avec publication du recueil) ;

• Ancien membre du cercle estudiantin « La liégeoise » à l’UCL ;

• Prestation de serment en qualité d’Avocat octobre 2004 ;

• Admission au tableau octobre 2007 ;

• Fréquentation journalière des juridictions pénales et civiles, tous arrondissements judiciaires confondus (Bruxelles- Mons- Charleroi-Nivelles-Liège-Namur) ;

• Orateur de la Rentrée solennelle du Barreau de Huy « Voltaire et la douce insurrection de l’ironie » 2010. ;

• Ancien membre du Kot à projet le Kot info Droit prodiguant bénévolement des conseils juridiques dans la cité ;

• Membre du Barreau de Huy et de Liège ;

• Membre du Jeune Barreau ;

• Membre du Conseil de l’Ordre du Barreau ;

• Rédacteur habituel de la Revue du Barreau de Liège ;

• Membre du comité de rédaction de la revue du Barreau de Huy 2013.

• Membre d’Avocat dans l’école ;

• Membre du Comité de rédaction de la revue juridique trimestrielle « Le Pli juridique » depuis avril 2014 ;

• Directeur de collection « Les grands avocats de l’histoire. Conversation entre Confrères » Editions de l’Aube, signature du contrat, août 2014 ;

• Membre du Comité de délégation des Barreaux Belges auprès du Conseil des Barreaux Européens (CCBE) « défense de la défense » ;

• Membre de l’International Association of Lawyers ;

• Membre de 3 commissions de travail de l’International Association of Lawyers (Droit Pénal, droit pénal des affaires, droit de l’homme et droit civil) ;

• Membre suppléant de la Commission mixte protection juridique (assurance) ;

• 1er Prix du Concours international de plaidoirie de la Ville de Caen et du Mémorial pour les droits de l’homme février 2015  http://www.lalibre.be/actu/belgique/me-francois-dessy-plaideur-au-sommet-de-son-art-a-caen-54cfba2735701001a181c71c ;

• Membre d’Avocats Sans Frontière (ASF). Mission - formateur : approche européaniste de la procédure pénale et de la promotion des droits de l’Homme et Président du jury concours internationale de plaidoirie - Barreaux des Grands Lacs -   en Ouganda à Kampala, avril 2015 ;

• Perfectionnement linguistique (néerlandais) envisagé ;

• Invité par l’Académie Française à la toute la journée de réception de Danny Laferrière par Amin Maalouf ;

• Inscrit au 59ème Congrès de UIA Valence 28 octobre 2015 ;

• Membre de la commission pénale avocat.be 2019 ;

• Rédacteur au site d’information juridique www.justice-en-ligne.be 2018 ;

• Titulaire du certificat de cassation en matière de cassation pénale (formation et examen) 2018

• Féru d’interdisciplinarité et d’histoire, sous tous ses aspects et dans tous ses états (constitutionnelle, institutionnelle, législative, politique et littéraire) ;

V. Le rôle de l’avocat

Le Larousse définit l’avocat comme étant « l’auxiliaire de justice dont la mission consiste à assister et à représenter en justice une personne qui se présente à lui et à défendre ses intérêts devant les différentes juridictions. » Toutefois cette définition est un peu réductrice
car le rôle de l’avocat est multiple.
L’avocat agit tantôt comme conseil, tantôt comme porte-parole des justiciables. Il fait part de son expertise juridique en dehors, en prévention et lors d’un litige. Il conseille lors d’une consultation juridique qui se veut personnalisée et formule un avis ou un conseil afin d’aider
son client dans sa prise de décision. Il informe son client des dispositions légales applicables,
s’il estime que ces faits sont susceptibles de recevoir une qualification juridique et de constituer une faute pouvant entraîner une sanction. Il va servir de guide, il doit montrer au client quelles sont les conséquences de ses choix car seul l’avocat qui a un contact humain avec son client est en mesure de le faire.
L’avocat représente également son client, que ce soit lors de la rédaction d’actes ou en cas de contentieux. Il représente et assiste son client pendant l’ensemble de la procédure judiciaire et informe ce dernier de son déroulement.
L’avocat doit exercer ses différents rôles en respectant divers devoirs moraux et déontologiques. Il se doit notamment de respecter le secret professionnel et les principes de probité, de loyauté, de dignité, de confraternité, de délicatesse, d’humanité, d’honneur. Et, avant tout, d’indépendance.
« L’indépendance de l’avocat est un combat de tous les instants contre les confrères, qui défendent les intérêts adverses, contre le client qui voudrait qu’il soutienne une thèse néfaste pour lui, contre le juge qui se braque devant une opinion contraire à celle qu’il s’est faite, contre les grands courants d’une opinion publique versatile, enfin contre toutes les formes de l’autorité quand elle s’apparente à la tyrannie. C’est cela la vraie grandeur de l’avocat : à travers toutes les vicissitudes rester soi-même avec pour seul guide sa conscience, pour seul force celle de sa conviction » (Pierre Henri, « Grands avocats de Belgique »).
Il doit faire preuve d’une grande capacité d’écoute et de compréhension car c’est lui qui va devoir traduire les propos et documents rapportés par son client et identifier les problèmes juridiques qui se posent. Il ne peut, en effet, remplir ses obligations sans avoir une connaissance complète, précise et détaillée du dossier. Sur base de ces éléments, il va établir
une thèse au soutien des prétentions de son client qu’il défendra au moyen d’une argumentation fondée en fait et en droit. Tel est le rôle de l’avocat, chargé de défendre sa cause et de faire valoir son point de vue, tant sur le vécu de l’affaire que sur les aspects juridiques.
Afin de bâtir son argumentation, l’avocat doit distinguer les faits pertinents des faits sans importance pour appuyer sa défense. Il doit également identifier la loi la plus appropriée aux prétentions de son client. Le juge va devoir répondre à ces prétentions de façon motivée et
sera libre de s’aligner ou non sur l’interprétation donnée par les avocats. Le juge est en effet « la bouche de la loi », c’est lui qui interprète la règle de droit.
Comme le dit si bien Eric Dupond-Moretti dans bête noire « défendre, ce n’est pas mentir mais mettre la procédure judiciaire au service de la vérité d’un homme. Défendre c’est aussi se battre pour que celui qui avoue son crime soit condamné à une peine juste : l’avocat est alors
le barrage qui contient la vague du lynchage légal ou de la vengeance populiste. » L’avocat doit, en effet, croire suffisamment en ce qu’il soutient pour convaincre son auditoire. Il n’y a donc pas lieu de mentir à la Cour et de requérir une peine qui va au-delà de la peine juste car cela provoque une souffrance inutile.
L’avocat est également le gardien des droits et libertés fondamentales. Car sans l’avocat, les droits garantis par la Convention européenne des droits de l’homme resteraient lettre morte, puisqu’il veille, dans l’exercice de sa mission, à ce que le procès se déroule dans le respect du contradictoire et des droits de la défense et incarne et garantit le droit de représentation et d’assistance en justice. Il est le seul à pouvoir dire non aux représentants désignés pour incarner le pays. Il est le seul rempart de la véritable démocratie. Son combat de tous les jours est celui de la liberté (Xavier Magnée, « Marc Dutroux, un pervers isolé ? »).
« Contrairement à l’image trop largement répandue, l’avocat n’est pas seulement le plaideur à effets de manche ; il se doit d’être avant tout le conseiller et, dans toute la mesure du possible, de conduire son client sur la voie d’une solution négociée plutôt que dans les méandres de procédures longues, psychologiquement éprouvantes et généralement
coûteuses » (Christian Panier, « Comprendre la justice »).
La profession d’avocat est donc et avant tout, une vocation. Le vrai patron ici, c’est le métier, pas l’homme. L’avocat est un Homme qui a également peur de faillir. C’est quelqu’un qui va préparer ses plaidoiries avant l’audience, pendant l’audience, pendant les suspensions, sur un
morceau de papier qu’on déchire et qu’on retrouve un peu plus tard, parfois au hasard (Eric Dupont-Moretti, « bête noire »). On en demande beaucoup à son avocat : une présence assidue, des actes juridiques, un soutien moral, des services. Ce n’est pas pour rien que avocat,
ad vocatus, en latin signifie « appelé à l’aide ». Il a le devoir, avant de plaire, de faire respecter celui qu’il défend, quel qu’il soit. Il porte sa parole.